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Marcellin PELHATE, un entrepreneur passionné, du MBA ESG aux plateaux de M6

Alumni
Formé au sein de MBA ESG, spécialisation Marketing Digital, Marcellin PELHATE incarne une génération d’entrepreneurs qui façonnent leur parcours à force d’expérimentations, de persévérance et d’audace.
Aujourd’hui à la tête de Le Beau Thé, une entreprise de personnalisation de sachets de thé, il revient sur son parcours construit loin des sentiers battus, entre projets personnels, vision business et passage remarqué dans l’émission Qui veut être mon associé ?

Un goût d'entreprendre dès l’adolescence

Originaire de Bretagne, Marcellin grandit dans un environnement entrepreneurial, inspiré par ses parents qui développent plusieurs business. Très jeune, il nourrit une envie forte de créer, de tester, d’innover. « J'ai grandi dans un milieu entrepreneurial, j 'ai vu mes parents faire plein de business différents et c'était super inspirant. Depuis mes 14 -15 ans, je voulais absolument être entrepreneur. »
Après un bachelor à La Rochelle, il rejoint MBA ESG à Paris pour se spécialiser en marketing digital. Son choix est à la fois géographique et stratégique : peu de formations proposaient un programme axé sur les nouvelles pratiques digitales. À travers ce cursus, il développe ses compétences, tout en menant en parallèle de nombreux projets.

Le déclic entrepreneurial

L’un de ses souvenirs les plus marquants reste sa première vente en ligne : « Pendant mes études, quand je suis parti en césure en Afrique du Sud, en même temps, j 'avais monté mon premier site e -commerce et je me souviens du jour où un inconnu passe une commande, ma toute première vente. Il met sa carte bleue, me fait confiance. Ça a été un vrai déclic pour moi. » 
Cette expérience libère son potentiel : il comprend qu’il peut concrètement générer de la valeur depuis sa chambre. Ce n’est que le début d’une série d’initiatives, de tests, de prototypes. Une aventure entrepreneuriale nourrie par une curiosité insatiable et une réelle capacité d'exécution.

Des pitchs de classe au prime-time télévisé

C’est pendant ses études à MBA ESG que Marcellin apprend à se tenir face à un public : « Moi, à l'origine, j 'avais très peur des présentations. Á MBA ESG, on avait des cours de théâtre. Et je me rappelle avoir demandé au professeur comment on fait pour être bon à l 'oral, comment on fait pour être bon sur une scène. Il m 'a dit, "Juste répète. Répète plein de fois et connais ton texte par cœur." C'était un vrai apprentissage et ça m 'a vraiment servi jusqu’à aujourd'hui. » 
Grâce aux nombreux cas pratiques et oraux, il gagne en aisance. Ce travail de fond lui sert lors de son passage dans Qui veut être mon associé ? sur M6. Un tournage millimétré, stressant, mais surtout extrêmement formateur : « C’était un des moments les plus stressants de ma vie. Tu sais que ça se joue maintenant, il faut que tu sois à 1000 % de tes capacités, et tu n 'as pas de deuxième prise, c 'est une prise. Tu es tellement concentré, car tu joues tellement gros en si peu de temps. Le pitch, je pense que je l 'ai répété 500 fois. » 
Bien que l’émission n’ait pas débouché sur un investissement en plateau, elle a propulsé la notoriété de son entreprise : des retours massifs, des appels inattendus, une exposition précieuse. Marcellin partage un regard authentique sur la création d’entreprise, loin des clichés.  Aujourd’hui, il développe un modèle industriel automatisé pour produire à plus grande échelle, avec une ambition : conquérir le marché européen de l’hôtellerie de luxe.

Un dernier conseil pour les étudiants ?

Simple, mais fondamental : commence. « Tout le monde a des idées et des projets, mais je pense que le seul vrai conseil, c 'est de commencer. Et commencer, ça veut dire, envoyer un mail, envoyer un mail à quelqu'un du secteur ou commencer à en parler, tiens j 'ai envie de faire ça. Il faut poser la première pierre et commencer à vendre. L'entrepreneuriat c 'est vendre un produit ou un service, ce n’est rien d'autre. Tout le reste, la stratégie, le marketing, la communication, la compta, tout ça, ça vient naturellement. Mais le but, c 'est de vendre ton produit, c 'est de savoir qui va l 'acheter. »