Au-delà du salaire de base, les primes, avantages en nature et conditions de travail entrent en compte dans le total perçu.
Part fixe et variable de la rémunération
La structure des revenus dans l'événementiel s'appuie sur une base salariale fixe, à laquelle s'ajoute une part variable liée aux performances. Cette composante complémentaire représente en moyenne 17, 3 % de la rémunération globale, prenant la forme de primes liées à des indicateurs précis tels que la satisfaction client, la rigueur budgétaire ou la qualité des solutions créatives mises en œuvre.
Au sein des grands groupes, la reconnaissance des résultats s'exprime à travers des bonus sur objectifs, définis selon des critères opérationnels ou qualitatifs. Cette pratique vise à encourager l'atteinte de standards élevés dans la gestion des projets.
(Source : Rochel Avocat - Rémunération variable : clause, objectifs, calcul et litiges fréquents - consulté le 17/06/2025)
Primes et avantages complémentaires
Outre la part variable, les primes collectives constituent un levier fréquent pour valoriser la réussite d'un projet d'équipe. Sur le plan des avantages en nature, les salariés bénéficient d'un ensemble d'éléments pratiques et valorisants. L'accès privilégié aux événements haut de gamme organisés par leur entreprise offre un cadre professionnel enrichissant.
Par ailleurs, des facilités matérielles sont souvent proposées, telles qu'un véhicule de fonction pour les déplacements et un ordinateur portable performant. Pour les cadres, l'accès à des espaces de travail premium dans les grandes villes est un atout supplémentaire.
Les avantages quotidiens incluent également des tickets-restaurants majorés, la participation aux réceptions et cocktails, ainsi qu'un renouvellement régulier de la garde-robe professionnelle. Certains bénéficient d'un abonnement à une salle de sport pour entretenir leur forme.
Système de commissionnement
La loi sur le partage de la valeur, applicable depuis janvier 2025, impose aux entreprises événementielles de taille moyenne (11 à 49 salariés) réalisant un bénéfice net supérieur à 1 % du chiffre d'affaires, d'instaurer un dispositif de redistribution des résultats. Cette mesure vise à renforcer la rémunération globale des collaborateurs, en intégrant une part de participation et d'intéressement.
Dans les grandes structures, des formules mixtes sont privilégiées, associant participation aux bénéfices et primes liées aux performances globales. Cela inclut les résultats financiers ainsi que des critères qualitatifs tels que la satisfaction client ou l'impact environnemental des événements.
(Source : aide-sociale.fr - Loi partage de la valeur : en quoi consiste la nouvelle obligation mise en place en 2025 ? Qui est concerné ? - consulté le 17/06/2025)